Sur
un plan neurologique :
Au niveau de la vessie et
du rectum les informations du cerveau arrivent correctement vers
18 mois-2 ans. L’enfant ressent la
sensation de plein et de vide peut commencer à contrôler ses
sphincters. Mais cela ne suffit pas
c’est là qu’interviennent les 2 autres facteurs.
Sur
le plan affectif :
A ce stade de
développement, l’enfant entre dans une période d’opposition
dans laquelle il savoure le pouvoir qu’il peut exercer sur l’adulte
.De plus, les selles sont considérées pour l’enfant comme une
partie du corps ,qu’il peut conserver à l’intérieur ou
expulser , en faisant la démarche d’accepter de s’en séparer.
Car la perte des excréments peut être assimilée, par le jeune
enfant, à la perte d’une partie de son corps ce qui peut
l’angoisser. Il découvre aussi le plaisir que lui procure le fait
de retenir les selles ou de les expulser. C’est là que se
développe le sentiment de toute puissance.
Sur
le plan intellectuel :
L’enfant doit être en
mesure de comprendre la consigne
et ce que l’adulte attend de lui.
Rôle du
professionnel :
- Face à cette ambivalence de l’enfant qui souhaite évoluer, mais en même temps s’oppose, l’attitude et le comportement de l’adulte doivent être emprunt d’affectivité et de fermeté.
- Le professionnel et les parents doivent échanger pour mettre une cohérence dans leurs pratiques auprès de l’enfant.
- II est indispensable de respecter son rythme et d’envisager de passer à cette étape lorsque ce dernier est suffisamment mature. Voici quelques repères qui peuvent aider :
-l’aisance
dans sa motricité (monter et descendre un escalier, pédaler,
s’accroupir)
-repérage
d’une couche sèche à la sieste à plusieurs reprises.
- La valorisation est importante, l’enfant a besoin de sentir la satisfaction de l’adulte.
- L’enfant doit être sollicité fréquemment car il vit dans l’immédiateté et ne parvient pas à anticiper ses besoins.
- Demander aux parents des vêtements faciles à retirer et des changes.
- Accepter les réticences de l’enfant et l’idée qu’il puisse ne pas se sentir prêt.
L’acquisition de la propreté est un mécanisme
complexe.
C’est
un moment-clé de l’évolution du jeune enfant.
Il
n’existe pas de protocole à suivre mais une harmonie
à trouver entre les
compétences de l’enfant et les exigences de notre société
comme celle de rendre l’enfant « propre »
pour l’entrée à l’école.
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